Présentation

Quelques années après la construction de l’université de Nanterre en 1963, survient le mouvement étudiant le plus célèbre de notre histoire, mai 68, qui prend racine ici, à Nanterre. Durant cette période, les étudiants s’expriment de multiples façons et les murs de la fac ne restent pas vierges bien longtemps. Les témoignages de cette époque parlent d’au moins soixante fresques, et autant de slogans qui auraient fleuri aux quatre coins de l’université. 

L’histoire des engagements politiques et sociaux des étudiants s’illustre sur les murs du campus. Elle fait partie de notre quotidien sans que, bien souvent, nous y prêtions attention. Peu documentés, partiellement effacés, malmenés par le temps… 

Les recherches menées par Isabeau Saint-Paul ont permis de mettre la lumière sur cinq fresques présentes à l’intérieur de certains bâtiments historiques (bâtiment A – Rémond, bâtiment C – Zazzo, bâtiment D – Lefebvre, bâtiment E – Ramnoux) : 

  1. La fresque d’Ivan Messac 
  2. L’ensemble Arcueil
  3. La fresque des figures colorées
  4. La fresque de Blek Le Rat
  5. La fresque de La Carte Postale 

À l’occasion de la Nuit des Idées en 2018, l’université de Nanterre a accueilli plusieurs artistes street art pour commémorer les 50 ans de la révolte de mai 68. Intitulé “sous le street art, le Louvre 1968-2018” et en partenariat avec le musée du Louvre, 7 street artistes ont revisité les œuvres du célèbre musée sur les murs du campus. Découvrez les sept œuvres réalisées par la jeune génération du street art français (C215, Kouka, Madame, Levalet, Monkey Bird, Roti et Ravo Mattoni) qui réinterprètent des œuvres célèbres : 

  1. Le Crépuscule des idoles, par Levalet
  2. Le Colosse aux pieds d’argile, par MonkeyBird
  3. La beauté sauvera le monde, par Kouka
  4. La liberté guidant le peuple, par C215 
  5. L’éloge de la Main, par Roti
  6. Le tricheur à l’as de carreau, parAndrea Ravo Mattoni
  7. Diptyque Racine 1 et Racine 2, par Madame 
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